Clinique de physiothérapie Val-dOr

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Le pyramidal est un muscle profond de la fesse qui s’étend du sacrum (os triangulaire à la fin de la colonne vertébrale) jusqu’au grand trochanter (os de la hanche). Sa fonction principale est de faire la rotation externe, l’abduction et l’extension de la hanche, c’est-à-dire amener la cuisse vers l’extérieur, le côté et l’arrière.

Chez la plupart des gens, le nerf sciatique passe sous le pyramidal. Lorsqu’une tension, un spasme ou une lésion du muscle survient, il peut donc y avoir compression du nerf sciatique reproduisant alors des douleurs de type sciatalgie.

D’autres symptômes peuvent aussi être observés : douleur dans la région moyenne de la fesse, difficulté à monter les escaliers ou à marcher sur un plan incliné, douleur la nuit, augmentation de la douleur en position assise, faiblesse dans les mouvements d’écartement de la cuisse, etc.

Consultez votre physiothérapeute, il sauta vous informer davantage sur votre condition!



Les ligaments croisés sont situés dans l’articulation du genou. Il y en a deux, l’antérieur et le postérieur placés en « X » l’un par rapport à l’autre.

L’entorse du ligament croisé antérieur (LCA) est la plus commune. On la retrouve tant chez les sportifs que dans la population en général. Elle survient habituellement lors d’une hyperextension du genou ou lorsqu’une force de torsion est appliquée au genou (i.e. : rotation de tout le corps alors que le pied est fixé au sol). Lors d’une entorse du ligament croisé antérieur, une douleur vive est généralement ressentie et un gonflement de l’articulation (œdème) peut apparaître immédiatement selon la sévérité. Dans ce cas, les autres ligaments du genou et les ménisques peuvent également être atteints.

La physiothérapie peut être indiquée initialement comme traitement conservateur ou à la suite d’une chirurgie du LCA. Les objectifs seront de diminuer l’œdème, regagner la mobilité et la force musculaire du genou et réentraîner la proprioception (réflexes pour l’équilibre).



Lorsque les ligaments de la cheville sont étirés à leur limite, à la suite d’un échauffement inadéquat, un mouvement brusque ou une fatigue accumulée, ils peuvent déchirer. Il existe 3 différents degrés de sévérité. En voici les signes et symptômes que vous pouvez alors ressentir ainsi que les traitements appropriés :

1er degré : étirements ou déchirure minime des ligaments.

La douleur et l’enflure sont légères, et la mise en charge complète demeure possible. On traite avec repos, glace, compression et élévation de la cheville. Par la suite, des exercices de renforcement et de proprioception sont utiles pour éviter les récidives.

2e degré : déchirure partielle des ligaments.

La douleur et l’enflure sont plus importantes avec une hémorragie localisée provocant une coloration bleu-noir de la cheville. La marche est difficile et douloureuse. On traite de la même façon qu’au 1er degré, avec en plus l’utilisation de béquilles pour quelques jours. En physiothérapie nous utilisons le taping, des modalités antalgiques et anti-inflammatoires, ainsi qu’un programme d’exercices d’assouplissement, de renforcement et de proprioception.

3e degré : déchirure complète des ligaments.

L’entorse peut être accompagnée d’une dislocation ou d’une fracture de la cheville. La douleur et l’enflure sont immédiates et de plus grande importance. L’amplitude des mouvements est anormale à cause de la déchirure complète. On traite par immobilisation (plâtre ou orthèse). Parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire, la physiothérapie post-chirurgie ou post-immobilisation est fortement suggérée.

Pour en connaître davantage ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter votre physiothérapeute.



Plusieurs conditions ou blessures peuvent amener une personne à devoir utiliser, de façon temporaire ou permanente une aide à la marche (béquille, canne ou marchette)

Il est très important à s’assurer que l’aide à la marche est ajustée à la grandeur de la personne qui l’utilise. Des béquilles trop longues peuvent créer une compression des nerfs et des vaisseaux sanguins qui se trouvent dans la région de l’aisselle (par conséquent, cela risque d’entraîner des douleurs, des engourdissements ou une mauvaise circulation). Une aide à la marche trop courte peut expliquer l’apparition de douleurs au cou et au dos.

Pour effectuer un ajustement adéquat de l’accessoire utilisé, on doit tout d’abord le placer à une distance d’environ 15 cm à côté du pied. La hauteur idéale pour les béquilles est de 3 doigts entre l’aisselle et la béquille. L’ajustement en hauteur de la poignée se fait de la même façon pour la canne, béquille ou marchette : en laissant tomber le bras le long du corps, la poignée doit arriver vis-à-vis l’articulation du poignet.

N’oubliez pas qu’une aide à la marche comme la béquille ou la canne s’utilise toujours du côté opposé à la jambe atteinte.

Si vous hésitez quant à l’ajustement ou l’utilisation de votre aide à la marche, laissez votre physiothérapeute vous conseiller.



La rotule est située sur le devant du genou. C’est un os triangulaire incorporé dans le tendon du quadriceps (muscle du devant de la cuisse). Il y a un cartilage sous la rotule qui s’articule avec le fémur (os de la cuisse). La dégénération de ce cartilage s’appelle syndrome fémoro-patellaire (SFP) ou chondromalacie.

Les personnes atteintes se plaignent généralement de douleurs dans le genou ou sous la rotule lorsqu’ils montent ou descendent les escaliers, qu’ils s’accroupissent par terre et parfois même lorsqu’ils marchent ou se lèvent d’une chaise. Les mouvements du genou seront souvent accompagnés de crépitements sous la rotule et le genou pourra être légèrement enflé.

Le SFP peut être dû à un traumatisme direct à la rotule, une asymétrie ou un désalignement des os du bassin, de la jambe ou de la colonne vertébrale, des muscles trop courts, une mauvaise posture, une faiblesse musculaire ou un excès de poids.

Votre physiothérapeute est en mesure d’évaluer l’origine du SFP ainsi que de déterminer les modalités nécessaires au traitement.



La tendinite des adducteurs se manifeste par une douleur ressentie à l’origine des muscles adducteurs (sur le pubis) et dans la région de l’aine. La douleur qu’occasionne cette tendinite est toujours très vive à la palpation. Par contre, elle cesse en partie ou totalement au repos. Elle réapparaît dès la reprise du mouvement provocateur par exemple lors d’adduction (rapprochement du membre inférieur) ou lors de l’abduction (écartement du membre inférieur). Il peut également se retrouver souvent chez certains sportifs par exemple, les skieurs, patineurs artistiques, gymnastes et danseurs. On note une augmentation de la fréquence après 30 ans.

Divers facteurs peuvent causer la tendinite des adducteurs par exemple un manque de flexibilité, une insuffisance musculaire c’est-à-dire une demande trop intense et trop rapide pour le muscle ou lors d’un effort violent, brutal et inhabituel. Une erreur d’entraînement (distance, intensité, technique, mauvais réchauffement) ou une surface d’entraînement inadéquate peuvent également amener à cette tendinite. Si l’atteinte tendineuse n’est pas traitée, elle peut devenir chronique. Alors, n’hésitez pas à consulter votre physiothérapeute qui adaptera un traitement selon votre condition.



La périostite tibiale est par définition une inflammation du périostite (enveloppe de l’os) située sur la bordure interne ou externe du 2/3 inférieur du tibia (os de la jambe)

Un manque de souplesse musculaire, un débalancement de force des muscles de la jambe, des traumatismes ou problèmes circulatoires sont autant de situations pouvant mener à ce problème. Bien qu’on la retrouve souvent chez les sportifs, celle-ci peut tout de même affecter plusieurs autres personnes.

Les personnes atteintes se plaignent généralement de douleurs au niveau du 2/3 inférieur du tibia, survenant soit lors d’activités sportives, ou tout simplement dans les cas plus aigus lors de la marche sur terrain plat ou escalier.

Pour prévenir la périostite, il est important d’utiliser de bons principes d’entraînement, de porter des chaussures adéquates et d’éviter la marche ou la course sur des surfaces dures.



Les ménisques sont des cartilages en forme de C, situés dans les genoux, entre le fémur (os de la cuisse) et le tibia (os de la jambe). Il y en a deux par genou. Ils ont pour fonction d’absorber les chocs en agissant comme de petits coussins et ils augmentent la stabilité des genoux.

Un ménisque est déchiré le plus souvent parce qu’une force de torsion est appliquée au genou lorsqu’il est fléchi. Ceci provoque de la douleur, de l’œdème ainsi qu’une diminution de la mobilité du genou. À ce stade, le physiothérapeute utilisera de la glace pour diminuer l’œdème, de l’électrothérapie pour la douleur et parfois des béquilles pour aider la marche.

La personne sera souvent incapable de faire une extension ou une flexion complète de son genou, comme s’il était bloqué. Il arrivera aussi que le genou se dérobe lors de la mise en charge.

Avec les mobilisations du genou, de la stimulation électrique, des exercices pour renforcer les muscles et la correction du patron de marche, le physiothérapeute pourra réhabiliter le genou et la personne retrouvera une fonction normale.

Les ménisques sont des structures peu vascularisées, ce qui veut dire qu’ils guérissent rarement d’eux-mêmes. Si la déchirure est très importante, il se peut qu’une chirurgie soit pratiquée pour enlever partiellement ou complètement le ménisque. La physiothérapie postopératoire peut ensuite être nécessaire pour renforcer la jambe.


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